ZAG & Sia ont choisi de se concentrer sur les deux personnages emblématiques de l’œuvre de Delacroix, la figure allégorique de la Liberté et celle du jeune garçon des rues (futur Gavroche de Victor Hugo) qui résument le plus efficacement ce chef-d’œuvre.
Dans un jeu virtuose d’anamorphose, notre duo d’artistes a cependant opéré une inversion des personnages pour s’adapter à la topographie du lieu, un escalier longeant un mur, à gauche dans le sens de la montée. La question du point de vue est alors prégnante pour apostropher le passant qui gravit ces marches. Il s’agit de lui assigner une place déterminée, l’œuvre fragmentée en bandes horizontales prenant place sur les contremarches de l’escalier. Ce surgissement du cadre, en l’occurrence de l’escalier, décuple la force du mouvement voulue par Delacroix.
Au-delà du message politique, c’est ici l’efficacité plastique qui est recherchée et l’effet de surprise dû au trompe-l’œil.
ZAG & Sia ont choisi de se concentrer sur les deux personnages emblématiques de l’œuvre de Delacroix, la figure allégorique de la Liberté et celle du jeune garçon des rues (futur Gavroche de Victor Hugo) qui résument le plus efficacement ce chef-d’œuvre.
Dans un jeu virtuose d’anamorphose, notre duo d’artistes a cependant opéré une inversion des personnages pour s’adapter à la topographie du lieu, un escalier longeant un mur, à gauche dans le sens de la montée. La question du point de vue est alors prégnante pour apostropher le passant qui gravit ces marches. Il s’agit de lui assigner une place déterminée, l’œuvre fragmentée en bandes horizontales prenant place sur les contremarches de l’escalier. Ce surgissement du cadre, en l’occurrence de l’escalier, décuple la force du mouvement voulue par Delacroix.
Au-delà du message politique, c’est ici l’efficacité plastique qui est recherchée et l’effet de surprise dû au trompe-l’œil.