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La liberté guidant le peuple



"La Liberté guidant le peuple"
Bombe aérosol
2016
2,80 m. x 7,80 m.
Le M.U.R. Oberkampf, Place verte, Paris

C’est une ode à Paris et à sa liberté de penser que délivre MrDheo, 204ème artiste à intervenir sur le M.U.R. (Modulable Urbain Réactif) de la rue Oberkampf, véritable institution du street art parisien, créée par les artistes Jean Faucheur et Thom Thom offrant depuis 2007, un espace d’expression « légal » aux artistes urbains. Émergeant d’une masse bleue où l’on distingue les silhouettes fantomatiques des autres protagonistes du tableau, la figure de la Liberté s’affiche à mi-corps.

L’artiste urbain parachève la démarche de Delacroix, familier du hors-champ, en zoomant sur cette figure allégorique qu’il agrandit jusqu’à la rendre monumentale. Car dans le contexte des attentats terroristes, survenus quelques mois plus tôt à proximité, cette Liberté, traversée par l’inscription en lettres cursives « Paris », est un hommage aux victimes, suggérées à l’arrière-plan.

Si, çà et là, coulures et taches prennent des accents plus dramatiques, presque sanguinaires, le message se veut pacificateur. Le drapeau tricolore brandi par la Liberté, composé de roses, adresse au public un message d’amour et de paix. Autour de cette figure « incarnée » par des teintes chair, la palette est réduite aux trois couleurs patriotiques du drapeau français, que l’artiste décline jusque dans son blaze. Le rouge n’y tient plus alors qu’une place mineure…

"La Liberté guidant le peuple"
Bombe aérosol
2016
2,80 m. x 7,80 m.
Le M.U.R. Oberkampf, Place verte, Paris

C’est une ode à Paris et à sa liberté de penser que délivre MrDheo, 204ème artiste à intervenir sur le M.U.R. (Modulable Urbain Réactif) de la rue Oberkampf, véritable institution du street art parisien, créée par les artistes Jean Faucheur et Thom Thom offrant depuis 2007, un espace d’expression « légal » aux artistes urbains. Émergeant d’une masse bleue où l’on distingue les silhouettes fantomatiques des autres protagonistes du tableau, la figure de la Liberté s’affiche à mi-corps.

L’artiste urbain parachève la démarche de Delacroix, familier du hors-champ, en zoomant sur cette figure allégorique qu’il agrandit jusqu’à la rendre monumentale. Car dans le contexte des attentats terroristes, survenus quelques mois plus tôt à proximité, cette Liberté, traversée par l’inscription en lettres cursives « Paris », est un hommage aux victimes, suggérées à l’arrière-plan.

Si, çà et là, coulures et taches prennent des accents plus dramatiques, presque sanguinaires, le message se veut pacificateur. Le drapeau tricolore brandi par la Liberté, composé de roses, adresse au public un message d’amour et de paix. Autour de cette figure « incarnée » par des teintes chair, la palette est réduite aux trois couleurs patriotiques du drapeau français, que l’artiste décline jusque dans son blaze. Le rouge n’y tient plus alors qu’une place mineure…

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