Lady.k se distingue et s’impose dans le milieu très masculin du writing dès le début des années 2000 par son style et par sa démarche qui mêle prise de risque et modification du réel, inscrivant sa pratique dans la lignée des interventionnistes. Ses actions filmées en public ne passent jamais inaperçues : habillée en Zara, elle intervient en plein jour dans l’environnement urbain avec des marqueurs à encre coulante et des bombes de peinture très haute pression qu’elle dégaine de son sac Louis-Vuitton. Dans sa posture unique, elle rompt l’ordre silencieux de l’espace public. Le ready-made, le body art et le lettrisme sont des références qu’elle convoque régulièrement dans son travail.
Lady.k expérimente différents médiums et supports depuis son enfance, lorsqu’elle esquisse des personnages fantasmagoriques aux jambes interminables sur des rames entières de papier, ou qu’elle graffite la bibliothèque de sa salle de cours pour la transformer en jungle. Très tôt, elle collectionne les livres et les images d’art moderne. Puis au collège elle met de côté sa scolarité pour se consacrer à la peinture, arborant parfois un crâne rasé, des cheveux aux couleurs surnaturelles, puis tatoué, fréquentant les soirées branchées habillée de façon aussi extravagante que les plus belles créatures des nuits parisiennes. Après avoir séché plus de 99,5% des cours de la cinquième à la terminale, elle est tout naturellement reçue aux beaux-arts de Paris – où elle affectionne tout particulièrement les cours théoriques mais préfère déserter l’univers clôt des ateliers pour aller peindre dehors – puis à l’université Panthéon-Sorbonne.
Son travail autour de la lettre revisite les styles historiques du graffiti – notamment les lettrages massifs du « block letter », ou au contraire ceux du « wild style » enchevêtrés jusqu’à l’illisibilité – en les mixant à la calligraphie anglaise dès ses premières expérimentations urbaines, au milieu des années 1990. Lorsqu’elle intensifie sa pratique du writing en 1997, Lady. K est sans doute la première fille à sortir taguer des nuits entières. Son style se démarque des autres writers inspirés par les lettres new-yorkaises. En puisant dans le corpus de signes propres au writing, Lady.k propose une perméabilité entre abstraction et figuration. Artiste polyvalente, sa grande activité se porte autant dans la rue que dans les terrains, dans les dépôts de trains que sur des carnets ou des toiles et s'intéresse également aux rapports entre science et art. Une expérience de la peinture sur différents supports qui l'amène à repenser sans cesse son rapport à la ville et à l’art.
Lady.k se distingue et s’impose dans le milieu très masculin du writing dès le début des années 2000 par son style et par sa démarche qui mêle prise de risque et modification du réel, inscrivant sa pratique dans la lignée des interventionnistes. Ses actions filmées en public ne passent jamais inaperçues : habillée en Zara, elle intervient en plein jour dans l’environnement urbain avec des marqueurs à encre coulante et des bombes de peinture très haute pression qu’elle dégaine de son sac Louis-Vuitton. Dans sa posture unique, elle rompt l’ordre silencieux de l’espace public. Le ready-made, le body art et le lettrisme sont des références qu’elle convoque régulièrement dans son travail.
Lady.k expérimente différents médiums et supports depuis son enfance, lorsqu’elle esquisse des personnages fantasmagoriques aux jambes interminables sur des rames entières de papier, ou qu’elle graffite la bibliothèque de sa salle de cours pour la transformer en jungle. Très tôt, elle collectionne les livres et les images d’art moderne. Puis au collège elle met de côté sa scolarité pour se consacrer à la peinture, arborant parfois un crâne rasé, des cheveux aux couleurs surnaturelles, puis tatoué, fréquentant les soirées branchées habillée de façon aussi extravagante que les plus belles créatures des nuits parisiennes. Après avoir séché plus de 99,5% des cours de la cinquième à la terminale, elle est tout naturellement reçue aux beaux-arts de Paris – où elle affectionne tout particulièrement les cours théoriques mais préfère déserter l’univers clôt des ateliers pour aller peindre dehors – puis à l’université Panthéon-Sorbonne.
Son travail autour de la lettre revisite les styles historiques du graffiti – notamment les lettrages massifs du « block letter », ou au contraire ceux du « wild style » enchevêtrés jusqu’à l’illisibilité – en les mixant à la calligraphie anglaise dès ses premières expérimentations urbaines, au milieu des années 1990. Lorsqu’elle intensifie sa pratique du writing en 1997, Lady. K est sans doute la première fille à sortir taguer des nuits entières. Son style se démarque des autres writers inspirés par les lettres new-yorkaises. En puisant dans le corpus de signes propres au writing, Lady.k propose une perméabilité entre abstraction et figuration. Artiste polyvalente, sa grande activité se porte autant dans la rue que dans les terrains, dans les dépôts de trains que sur des carnets ou des toiles et s'intéresse également aux rapports entre science et art. Une expérience de la peinture sur différents supports qui l'amène à repenser sans cesse son rapport à la ville et à l’art.